vendredi 30 décembre 2011

Happy new year!

Le groupe des petits
Le groupe des moyens
Le groupe des grands

jeudi 29 décembre 2011

Portraits



Halima
Junaid

Amiruddin
Shamimuddin

Kahirun
Md. Salam

Hafiza
Raja

Abirussein
Sk. Soyal

Tanzila
Aftab
Saba
Sana
Afsana et Roshni

Bijoy


lundi 19 décembre 2011

Méthodes d'enseignement

Malgré nos progrès en bengali (langue parlée par la plupart des habitants de Calcutta), et comme l'anglais est réservé aux enfants qui peuvent se payer une bonne école, il est parfois difficile de se faire comprendre.
Nous avons dû faire preuve d'imagination:

-Des images et des photos pour transmettre nos idées. (froid, chaud, content, fâché, espacé, serré, silence, bruit, etc.)
-Des couleurs affichées aux murs pour indiquer les directions.
-Des scotchs de différentes couleurs sur le sol pour définir les emplacements et gérer les déplacements.
-Le piano, bien utile quand on est rythmicien, (quoique tellement faux qu'on n'a pas toujours le courage de s'y mettre!)
-Les autres instruments avec lesquels nous voyageons (guitare, flûte traversière, flûte à bec, guimbarde, kazoo)
-L'imitation (on n'y coupe pas!)
et...

Salma Khatoon, collaboratrice de Tiljala Shed, qui prend parfois l'initiative de nous traduire lorsque l'on est à cours...
Merci à elle!

vendredi 16 décembre 2011

Un piano à Kolkata?

Et pourquoi pas!
A l'atelier:



Nous n'avons pas trouvé un Steinway, mais notre bon vieux Broadwood est bien utile pendant les répétitions...

A l'accordage!
On accorde surtout les touches blanches, hein...


Et visiblement, ça éveille l'intérêt...

 

jeudi 15 décembre 2011

Groupe des jeunes adultes


Comme nous l'avons décrit précédemment, nous avons aussi donné l'occasion à un groupe de jeunes de 15 à 23 ans de participer au spectacle. Certains d'entre eux ont déjà participé aux spectacles "Tarang" organisés par Tiljala Shed grâce au soutien de notre association Artjuna.


Nous avons demandé aux danseurs d'être autonomes, sachant que leur ancienne chorégraphe avait déménagé à Paris.
Ils l'ont appelée pour lui demander des conseils et après un mois de travail seul, ils se sont débrouillés pour se trouver un nouveau professeur de danse hip hop.  En assistant à une de leur répétition, nous remarquons que les plus âgés font la discipline et que les plus doués font travailler ceux qui vont moins vite. Le pari semble réussi.
Ils ne peuvent pas s'exercer dans la bibliothèque où nous travaillons avec les trois autres groupes, car ils se voient le soir, ce qui n'est pas possible à la librairie. Les répétitions ont lieu sur le toit de chez Pappu (notre collaborateur ici, représentant de l'association Tiljala Shed), qui leur met gentiment cet espace à disposition.

Nous sommes ravis de la vitesse à laquelle ils avancent et sommes très touchés par l'espace de liberté dont ils peuvent profiter.
Le repas offert après la séance

dimanche 11 décembre 2011

Conditions de vie de nos élèves

Les enfants avec qui nous travaillons vivent dans des conditions très difficiles.
Ils viennent de différents bidonvilles aux alentours du quartier où nous habitons et de la librairie où ont lieu les ateliers.
Certains habitent au bord des rails du train: ils y ont construits des maisons avec quelques morceaux de bois, des bâches en plastique et des cartons. Inutile de dire à quel point ces installations sont vétustes, surtout lorsqu’il s’agit de supporter la pollution, la chaleur l’été, le froid l’hiver, ou la pluie pendant la mousson.
Le danger des trains qui passent à toute heure du jour et de la nuit est grand, surtout pour les enfants. Quand ils passent, les trains font tout trembler et le bruit est infernal.
Evidemment, ils n’ont pas d’eau, qu’elle soit potable ou non, et l’on voit souvent des enfants qui dès 5-6 ans, ramènent de lourds bidons d’eau (non potable) du robinet le plus proche, dans le meilleur des cas à 15 mn de chez eux.
On en croise aussi qui portent du bois pour se chauffer et pour cuisiner.

La librairie est située au coeur d’un bidonville où les habitations sont construites en béton et où ils s’installent légalement, mais à condition de payer un loyer. Les conditions y sont plus faciles qu’au bord des rails, mais la promiscuité et le manqué d’évacuation des eaux usées posent de sérieux problèmes d’hygiène.
Dans certaines de ces cases, on fabrique des chaussures que l’on peut reconnaître dans nos magasins occidentaux. L’odeur du plastique cuit et de la peinture chimique est suffocante.

Une des portes de la librairie donne sur une grande décharge où vivent des rag pickers dont nous avons déjà parlé. Une bonne dizaine d’entre eux sont répartis dans nos groupes et le spectacle que nous mettons en place avec les 11-15 ans raconte ce qu’ils vivent. 

Les enfants sont extrêmement motivés de travailler avec nous trois fois par semaine et s’investissent beaucoup. Nous terminons chaque demi-journée de travail épuisés, mais comblés d’avoir pu partager autant de sourires et d’émotion avec eux.

samedi 3 décembre 2011

Photos des répétitions

Voici quelques photos des trois premières semaines de répétitions.
(Pour voir la photo en plus grand, il faut cliquer dessus)