samedi 19 novembre 2011

Consul des USA

Samedi 12 Novembre, nous sommes allés à l’inauguration du secteur enfant d’une librairie américaine, organisée par le consulat américain.
Nous avons invité le consul M. Dean Thompson et sa femme Mrs. Jane Thompson à notre événement qui aura lieu le 1er Février 2012, et ils ont répondu positivement.
Nous cherchons aussi des partenaires dans les médias locaux pour que notre travail ait le plus d’impact possible ici.

jeudi 17 novembre 2011

Umang

Nous avons trouvé le titre de notre spectacle.
C’est un mot en hindi dont la traduction littérale est impossible.
Voici donc quelques mots qui s’approchent de la traduction:

Espoir
Vibration
Impulsion

mercredi 16 novembre 2011

Salle de répétition

La salle de répétition est au départ une bibliothèque créée par l'association Tiljala Shed.
Il y a trois petites pièces: une avec quatre ordinateurs et une étagère pleine de livres, une pour manger, et une avec quelques lits destinés à accueillir quelques enfants sans abris.

Nous travaillerons dans la plus grande pièce que vous pouvez voir ci-dessous.



Devant la salle
Vue depuis la salle


mardi 15 novembre 2011

Les "rag pickers" (chiffonniers)

Les “rag pickers” trient les déchets, ou plutôt fouillent dans les ordures ce qui pourrait être récupéré. Ils sont très nombreux à Kolkata et nous en voyons tous les jours.
Nous avons voulu en savoir plus sur leur quotidien et éventuellement en parler dans notre spectacle. 

Samedi 5 Novembre, nous avons rencontré M. Aftabuddin Ahmad pour qu’il nous parle du travail des “rag pickers” ainsi que de leurs conditions de vie à Kolkata. M. Aftabuddin Ahmad est responsable d’une branche de Tiljala Shed (association avec laquelle l'Association Artjuna collabore depuis longtemps) qui a mis en place un projet autour de cette population.
La plupart des “rag pickers” de Kolkata ont fui les villages dans l’espoir d’une qualité de vie meilleure ici. C’est évidemment loin d’être le cas, même si leur salaire de 150 à 200 Roupies par jour (3 à 4 euros) les rend plus riches que certains mendiants, par exemple.
Ils commencent à travailler dès 5 heures du matin, et s’empressent de récolter dans la rue ou dans les décharges tout ce qui peut  avoir un peu de valeur (bouteilles en plastique, bouteilles en verre, morceaux de plastique, cartons, journaux, piles,…) avant que n’arrivent les camions de la  ville qui ramassent tout le reste. À 9 heures du matin, ils sont de retour chez eux après avoir côtoyé chiens errants, cochons, vaches, rats, cafards et corbeaux dans des conditions d’hygiène inimaginables.
Lorsqu’ils ont accumulé et trié assez de ces marchandises, ils constituent des sacs et les revendent à des intermediaires, les “dealers”, qui s’occupent du recyclage.
La plupart des “rag pickers” travaillent en famille, voire en clans et les enfants travaillent dès l’âge de 6 ans. Ils n’ont pas de carte d’identité, pas de compte en banque et ne savent pas économiser. Beaucoup d’entre eux se droguent et perdent le peu de leur argent au jeu. Ils sont souvent sans domicile, dormant dans la rue ou sous des abris provisoires à proximité des décharges.
Souvent accusés d’être des voleurs et d’être porteurs de maladies, même par les populations pauvres des bidonvilles, ils sont  victimes d’une discrimination quotidienne contre laquelle Tiljala Shed essaye de lutter.

M. Aftabuddin Ahmad (Aftab)
La principale lutte que M. Aftabuddin Ahmad et son équipe ont entrepris est d’essayer d’obtenir pour eux des cartes d’identité auprès du gouvernement, qui refuse pour l’instant en rétorquant qu’ils ne payent pas d’impôts et sont donc des voleurs.
Il est important de noter que les “rag pickers” font un excellent travail pour l’environnement et que la ville déborderait de déchets s’ils n’étaient pas là! Les autorités n’ont pour l’instant jamais été capables d’être aussi efficaces : elles trient peu et la fréquence de leurs passages pour ramasser les déchets est très aléatoire. Tiljala Shed a aussi réussi à faire en sorte que certaines équipes de “rag pickers” aient un compte en banque afin qu’ils apprennent à mieux gérer leur argent et notamment à supporter la mousson, saison durant laquelle les marchandises perdent beaucoup de valeur. Ils ont aussi, dans certains cas, réussi à les faire engager dans des parcs d’attraction, musées ou autre, où il s’occuppent certes des déchets, mais sont véhiculés, ont un uniforme, des gants, et sont beaucoup plus respectés.
Pour avoir plus d'information sur le travail de Tiljala Shed à ce sujet: http://tished.org/rsdess (en anglais)