lundi 26 novembre 2012
mercredi 12 septembre 2012
Nous avons le plaisir de vous inviter à une journée de présentation du Projet Sarasvatî que nous avons fait cette année en Inde, (Création de spectacles avec des enfants défavorisés).
Le 23 Septembre 2012 à la Villa Niedermeyer à Nyon.
(6 route de Genève)
Programme:
11h: "Salam Namaste Hello", chanson de bienvenue, par TaMiErO
11h15: Présentation vidéo du spectacle "Umang" créé à Kolkata
12h45: Repas indien offert par l'association Essentiel, partenaire du projet
Le 23 Septembre 2012 à la Villa Niedermeyer à Nyon.
(6 route de Genève)
Programme:
11h: "Salam Namaste Hello", chanson de bienvenue, par TaMiErO
11h15: Présentation vidéo du spectacle "Umang" créé à Kolkata
12h45: Repas indien offert par l'association Essentiel, partenaire du projet
14h: Poèmes et tablas, Par Aiana Gennai et Santosh Kurbet
14h30: Présentation vidéo du spectacle "Dolly" créé à Mumbai
et aussi... exposition, ventes, etc.
Merci de bien vouloir confirmer votre présence rapidement pour que nous puissions prévoir les quantités.
14h30: Présentation vidéo du spectacle "Dolly" créé à Mumbai
et aussi... exposition, ventes, etc.
Merci de bien vouloir confirmer votre présence rapidement pour que nous puissions prévoir les quantités.
(contact@tamiero.com)
dimanche 24 juin 2012
mardi 12 juin 2012
mercredi 30 mai 2012
Pique-nique
Le 12 Mai, nous avons fait une sortie avec nos 45 élèves à "Science City", un parc d'attraction à Kolkata.
Les enfants s'étaient tous mis sur leur trente et un. C'était émouvant de les retrouver et de pouvoir partager une dernière journée ensemble.
Avant de partir, rendez-vous à la bibliothèque, lieu dans lequel nous avons passé tant de temps ensemble.
Les enfants ont eu beaucoup de plaisir, c'était une journée de rêve pour eux.
Les enfants s'étaient tous mis sur leur trente et un. C'était émouvant de les retrouver et de pouvoir partager une dernière journée ensemble.
Avant de partir, rendez-vous à la bibliothèque, lieu dans lequel nous avons passé tant de temps ensemble.
Dans la voiture... |
Hafiza |
Les enfants ont eu beaucoup de plaisir, c'était une journée de rêve pour eux.
mardi 8 mai 2012
Retour à Kolkata
Nous revoici à Kolkata, à proximité du plus grand bidonville de la région (env. 100000 personnes). Nous prenons des vidéos d'enfants ragpickers pour faire un petit film-documentaire, et nous organisons un pique-nique avec les enfants du projet. La chaleur est suffocante, nous espérons pouvoir aller respirer un peu dans les montagnes avant l'arrivée de la mousson.
mardi 1 mai 2012
lundi 30 avril 2012
mardi 24 avril 2012
mercredi 18 avril 2012
Association Asskam
Nous tenons à remercier l’association Asskam et en
particulier Francine Kandaourof qui est restée en contact avec nous de manière
régulière tout au long de ce projet à Naunihal. Il était très utile pour nous
de pouvoir compter sur quelqu’un qui connaissait déjà les lieux, les personnes,
et l’organisation dans laquelle nous devions nous intégrer. Merci aussi à
Asskam pour son financement dans ce projet.
mardi 17 avril 2012
Le spectacle
Il s’est déroulé devant un petit comité, mais les gens présents nous ont donné des retours très positifs. Nous tenons d’ailleurs à remercier Mme Joceline Bachelard, présidente de l’association Essentiel, d’avoir fait le déplacement pour venir voir le spectacle. Quelques mamans des filles étaient présentes, ainsi que de nombreux travailleurs sociaux et intervenants de l’association Prerana.
Certains d’entre eux ont remarqué et apprécié que soient traités dans le spectacle des problèmes sociaux contre lesquels ils se battent au quotidien.
Le public était très ému de voir comment les filles avaient pu parler de leur propre parcours.
A la fin du spectacle, les filles ont pris la parole pour dire à quel point elles avaient apprécié que chacune d’entre elles ait pu participer selon ses capacités, ses différences, ses intérêts.
Il est vrai qu’il était dans nos priorités de travailler avec toutes les filles du foyers, intégrant aussi les filles ayant des handicapes physiques ou mentaux.
De retour à l’orphelinat et à l’occasion d’un dernier compte rendu, les filles nous ont encore remercié d’avoir fait participer chacune d’entre elles. Les filles elles-mêmes ne comprenaient pas il y a deux mois pourquoi nous ne prenions pas seulement les meilleures danseuses. Elles ont désormais compris (chacune à son niveau) que les arts du spectacle ne se limitaient pas à la danse mais que de nombreux autres aspects entraient en jeux: musique, théâtre, arts plastiques, bricolage, esprit d’initiative, imagination, responsabilisation, solidarité… En écoutant les filles parler, nous sommes heureux de réaliser que notre travail laissera des traces.
L’association Prerana souhaite vivement que l’on revienne pour un nouveau projet qui serait présenté devant un large public.
lundi 16 avril 2012
Script
Les dialogues sont en italique, le reste est récité par la voix pré-enregistrée d'une de nos élèves, en hindi (Merci à Renuka Didi pour la traduction!)
SCÈNE 1 : Le village
Je m’appelle Dolly.
J’ai 12 ans.
J’habite dans un très joli village près de l’océan.
J’y habite avec mes parents.
Mon père est paysan et ma mère travaille à la maison
J’aime jouer, j’aime étudier.
Enfin... j’aimerais jouer, j’aimerais étudier, mais…
Mes parents me forcent à travailler très dur.
Parfois, j’essaie de prendre le temps de jouer ou lire, mais ils ne me laissent pas une minute.
Ils veulent que je fasse le ménage, que je fasse la lessive, que je cuisine, que je balaye, que je m’occupe du bétail,…
Encore et encore, encore et encore…
Si je ne travaille pas, ils me frappent et parfois ils me privent même de nourriture.
J’essaie de faire de mon mieux mais ils ne sont jamais contents de moi.
Je ne comprends pas pourquoi ils sont si méchants avec moi.
Je suis triste
Je me sens seule.
J'en ai marre de cette vie.
Aujourd’hui c’en est trop, je m’en vais.
SCÈNE 2 : La fuite
J’ai couru, j’ai couru, j’ai couru…
J’ai quitté mon village,
J’ai traversé des champs,
J’ai traversé des bois,
J’ai traversé une rivière.
Je ne savais pas ou j’allais mais je savais que je ne retournerais jamais chez moi.
Je suis arrivée dans une gare.
Je suis entrée dans le premier train.
Comme je n’avais pas assez d’argent pour m’acheter un ticket, je me suis cachée entre les bagages.
J’avais peur que quelqu’un me trouve.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée dans ce train, mais je sais que c’était long.
Quand finalement il s’est arrêté, je suis descendue.
SCÈNE 3 : La gare
J’étais à Mumbai.
SCÈNE 4 : Nuit dans la gare ("Sleep Dolly")
SCÈNE 5 : La rue
Au petit matin, lorsque je me suis réveillée, j'avais faim.
Il fallait que je trouve de quoi manger, et vite, c’est pourquoi je me suis rapidement mise en route.
Je déambulais dans un paysage inconnu. Je marchais sur des routes et croisais des passants, des voitures, des magasins. Rien ne ressemblait au décor que j’avais laissé derrière moi. Il y avait du bruit et les gens semblaient ne pas s’intéresser à moi.
J’ai eu l’idée d’aller frapper à une porte pour demander de l’aide. Je me suis dit que sûrement, dans un de ces grands immeubles, il devait y avoir au moins une personne qui pourrait m’aider.
• Non non ma petite, ici c’est pas possible, va chercher ailleurs.
• Encore ! Non mais ça suffit maintenant, on en a marre de se faire déranger tous les jours par des mendiants !
• Ici on n’aime pas les pauvres ! T’as qu’à aller mendier dans la rue, comme les autres !
SCÈNE 6 : La mendicité
Je fis donc ce que l’on m’avait dit. La faim se faisait sentir de plus en plus, je n’avais plus le choix. Je me mis en route en quête de quelques roupies afin de pouvoir m’acheter quelque chose à manger.
C’est intimidant de mendier. Je ne me sentais pas à l’aise. Tous ces gens qui m’évitaient… J’avais l’impression qu’ils avaient peur de moi. Pourtant je n’avais rien fait de mal ! J’avais faim, si faim ! Et j’étais seule, si seule … Personne ne voulait m’entendre ni même m’approcher lorsque enfin, la chance me sourit… Enfin, c’est ce que je croyais.
SCÈNE 7 : Le cauchemar
Un jeune homme m’aborda avec le sourire.
Il fit mine de me comprendre et me proposa de le suivre. Il allait m’offrir à manger et un toit pour la nuit.
Mais à quel prix ?!
Cette nuit là, je vécus le plus grand cauchemar de ma vie.
(danse des masques)
Puis, chaque jour, il me harcelait, me demandait d’aller mendier et même d’aller voler pour lui.
Si j’osais m’opposer a lui, je risquais ma vie, il me menaçait sans cesse. J’étais prise au piège.
Ce cauchemar dura des mois. Et un jour, je réussis à m’échapper.
SCÈNE 8 : Spectacles de rue
J’ai rencontré une petite troupe qui faisait des spectacles dans la rue pour survivre et j’ai essayé de faire comme eux.
(3 solos: danse, chant et magie)
Elisabeth : « Mais ma p’tite, t’auras jamais assez à manger avec ça ! Viens chez moi, je te ferai travailler et je te nourrirai bien. »
Dolly : « Ce sera quoi comme travail ? »
Elisabeth : « Tu feras la lessive, le ménage, tu iras faire les courses,…
Et en échange je t’offrirai un lit et des bons petits repas. »
Dolly : « (suspicieuse, pour elle-même) « Mmmm. c’est mieux que de dormir dehors… »
Elisabeth : « Alors ? Tu viens ? »
Dolly : « Ok Maam, j’accepte, Thank you Maam.»
SCENE 9 : Chez Elisabeth
(On sonne a la porte, Elisabeth va ouvrir)
Elisabeth : « Alisha !»
Alisha : « Elisabeth !»
Elisabeth : « Comment vas-tu depuis le temps ! Tu m’as l’air bien fatiguée. Assieds-toi et raconte-moi tout ! Qu’est-ce que tu deviens ?
Dolly !
(Dolly apporte le chai aux deux dames.)
Regarde ce que je me suis acheté hier après-midi, chic n’est-ce pas ? Et tellement confortable !
Et toi, toujours avec tes vieilles fripes ! Il serait temps que tu te renouvelles un peu, tu devrais venir faire les magasins avec moi un de ces jours ! »
Alisha : « Non non, ca ne m’intéresse pas. J’ai beaucoup de travail. »
Elisabeth : « Tu travailles toujours dans le social ? »
Alisha : « Oui, et comment ! Il y a tellement de gens dans le besoin.
Nous avons ouvert un foyer a Kharghar. Nous y accueillons des jeunes filles, orphelines ou issues de milieux difficiles.
Certaines ont vécu des choses… »
(Elisabeth la coupe.)
Elisabeth : « Ah, ma petite Alisha, ne m’en parle pas ! Quelle misère ! A tous les coins de rue… D’ailleurs, l’autre jour j’ai fait une bonne action… Dolly ! »
Dolly : « Yes, Maam »
Elisabeth : « Je te présente Dolly que j'ai trouvée dans la rue, pas plus tard que la semaine dernière. »
Alisha : (Elle lui laisse sa chaise) « Bonjour Dolly, assieds-toi je t’en prie. »
Elisabeth : « Non, Alisha, s’il-te plaît, tout de même… Tu es mon invitée! »
Alisha : « Et cette jeune fille alors ? Dolly ? N’est-ce pas ton invitée ? »
Elisabeth : « Non, enfin, je veux dire, elle travaille pour moi ici. Elle fait la vaisselle, la lessive, le ménage, et… »
Alisha : « Tu ne pense pas qu’elle est trop petite pour travailler ? Le travail des enfants est interdit en Inde. »
Elisabeth : « Oui, enfin, là c’est différent, je lui offre à manger ainsi qu’un toit et… »
Alisha : « Cette fille sera beaucoup mieux au foyer et elle pourra y étudier. Je l’amène avec moi. Je pense que tu n’y vois pas d’inconvénient. »
Elisabeth : « Oui, bien sûr Alisha, je t’en prie.
Dolly ! Dolly…
Au revoir Dolly. »
Alisha : « Au revoir Elisabeth.»
SCENE 11 : Naunihal (chanson)
SCENE 12 : Futur
A l’âge de 18 ans, j’ai termine mes études et j’ai quitté Naunihal.
J’ai habité avec une amie que j’avais rencontrée à l’école et j’ai travaillé dans un grand supermarché.
Je n’ai dépensé que très peu d’argent et j’ai pu en mettre beaucoup de côté.
Avec cet argent, j’ai pu m’inscrire dans une école de danse renommée.
Là-bas, je suis tombée amoureuse d’un homme.
Je lui ai raconté tout ce que j’avais vécu.
Il m’a écoutée et m’a comprise.
Ensemble, nous avons créé notre propre école de danse.
SCENE 13 : Hip hop
SCENE 14 : Final
L’histoire que vous venez d’entendre est celle de Dolly mais ce pourrait être l’histoire de l’une d’entre nous.
Ou l’histoire de l’un d’entre vous.
Ou l’histoire de ta sœur.
Ou celle de ta mère.
Ou celle de ta fille.
Peut-être même qu’il y a une Dolly assise a côté de toi.
Malheureusement, toutes les Dollys ne réalisent pas leurs rêves.
Un grand nombre d’entre elles sont encore en détresse et appellent à l’aide.
Chacun d’entre nous doit tendre l’oreille et entendre leur appel.
Comme si c’était ta fille.
Comme si c’était ta sœur.
Comme si c’était ton fils.
Comme si c’était ton frère.
Chacun d’entre nous doit se battre pour que des histoires comme celles-ci ne se reproduisent plus.
SCÈNE 1 : Le village
Je m’appelle Dolly.
J’ai 12 ans.
J’habite dans un très joli village près de l’océan.
J’y habite avec mes parents.
Mon père est paysan et ma mère travaille à la maison
J’aime jouer, j’aime étudier.
Enfin... j’aimerais jouer, j’aimerais étudier, mais…
Mes parents me forcent à travailler très dur.
Parfois, j’essaie de prendre le temps de jouer ou lire, mais ils ne me laissent pas une minute.
Ils veulent que je fasse le ménage, que je fasse la lessive, que je cuisine, que je balaye, que je m’occupe du bétail,…
Encore et encore, encore et encore…
Si je ne travaille pas, ils me frappent et parfois ils me privent même de nourriture.
J’essaie de faire de mon mieux mais ils ne sont jamais contents de moi.
Je ne comprends pas pourquoi ils sont si méchants avec moi.
Je suis triste
Je me sens seule.
J'en ai marre de cette vie.
Aujourd’hui c’en est trop, je m’en vais.
SCÈNE 2 : La fuite
J’ai couru, j’ai couru, j’ai couru…
J’ai quitté mon village,
J’ai traversé des champs,
J’ai traversé des bois,
J’ai traversé une rivière.
Je ne savais pas ou j’allais mais je savais que je ne retournerais jamais chez moi.
Je suis arrivée dans une gare.
Je suis entrée dans le premier train.
Comme je n’avais pas assez d’argent pour m’acheter un ticket, je me suis cachée entre les bagages.
J’avais peur que quelqu’un me trouve.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée dans ce train, mais je sais que c’était long.
Quand finalement il s’est arrêté, je suis descendue.
SCÈNE 3 : La gare
J’étais à Mumbai.
SCÈNE 4 : Nuit dans la gare ("Sleep Dolly")
SCÈNE 5 : La rue
Au petit matin, lorsque je me suis réveillée, j'avais faim.
Il fallait que je trouve de quoi manger, et vite, c’est pourquoi je me suis rapidement mise en route.
Je déambulais dans un paysage inconnu. Je marchais sur des routes et croisais des passants, des voitures, des magasins. Rien ne ressemblait au décor que j’avais laissé derrière moi. Il y avait du bruit et les gens semblaient ne pas s’intéresser à moi.
J’ai eu l’idée d’aller frapper à une porte pour demander de l’aide. Je me suis dit que sûrement, dans un de ces grands immeubles, il devait y avoir au moins une personne qui pourrait m’aider.
• Non non ma petite, ici c’est pas possible, va chercher ailleurs.
• Encore ! Non mais ça suffit maintenant, on en a marre de se faire déranger tous les jours par des mendiants !
• Ici on n’aime pas les pauvres ! T’as qu’à aller mendier dans la rue, comme les autres !
SCÈNE 6 : La mendicité
Je fis donc ce que l’on m’avait dit. La faim se faisait sentir de plus en plus, je n’avais plus le choix. Je me mis en route en quête de quelques roupies afin de pouvoir m’acheter quelque chose à manger.
C’est intimidant de mendier. Je ne me sentais pas à l’aise. Tous ces gens qui m’évitaient… J’avais l’impression qu’ils avaient peur de moi. Pourtant je n’avais rien fait de mal ! J’avais faim, si faim ! Et j’étais seule, si seule … Personne ne voulait m’entendre ni même m’approcher lorsque enfin, la chance me sourit… Enfin, c’est ce que je croyais.
SCÈNE 7 : Le cauchemar
Un jeune homme m’aborda avec le sourire.
Il fit mine de me comprendre et me proposa de le suivre. Il allait m’offrir à manger et un toit pour la nuit.
Mais à quel prix ?!
Cette nuit là, je vécus le plus grand cauchemar de ma vie.
(danse des masques)
Puis, chaque jour, il me harcelait, me demandait d’aller mendier et même d’aller voler pour lui.
Si j’osais m’opposer a lui, je risquais ma vie, il me menaçait sans cesse. J’étais prise au piège.
Ce cauchemar dura des mois. Et un jour, je réussis à m’échapper.
SCÈNE 8 : Spectacles de rue
J’ai rencontré une petite troupe qui faisait des spectacles dans la rue pour survivre et j’ai essayé de faire comme eux.
(3 solos: danse, chant et magie)
Elisabeth : « Mais ma p’tite, t’auras jamais assez à manger avec ça ! Viens chez moi, je te ferai travailler et je te nourrirai bien. »
Dolly : « Ce sera quoi comme travail ? »
Elisabeth : « Tu feras la lessive, le ménage, tu iras faire les courses,…
Et en échange je t’offrirai un lit et des bons petits repas. »
Dolly : « (suspicieuse, pour elle-même) « Mmmm. c’est mieux que de dormir dehors… »
Elisabeth : « Alors ? Tu viens ? »
Dolly : « Ok Maam, j’accepte, Thank you Maam.»
SCENE 9 : Chez Elisabeth
(On sonne a la porte, Elisabeth va ouvrir)
Elisabeth : « Alisha !»
Alisha : « Elisabeth !»
Elisabeth : « Comment vas-tu depuis le temps ! Tu m’as l’air bien fatiguée. Assieds-toi et raconte-moi tout ! Qu’est-ce que tu deviens ?
Dolly !
(Dolly apporte le chai aux deux dames.)
Regarde ce que je me suis acheté hier après-midi, chic n’est-ce pas ? Et tellement confortable !
Et toi, toujours avec tes vieilles fripes ! Il serait temps que tu te renouvelles un peu, tu devrais venir faire les magasins avec moi un de ces jours ! »
Alisha : « Non non, ca ne m’intéresse pas. J’ai beaucoup de travail. »
Elisabeth : « Tu travailles toujours dans le social ? »
Alisha : « Oui, et comment ! Il y a tellement de gens dans le besoin.
Nous avons ouvert un foyer a Kharghar. Nous y accueillons des jeunes filles, orphelines ou issues de milieux difficiles.
Certaines ont vécu des choses… »
(Elisabeth la coupe.)
Elisabeth : « Ah, ma petite Alisha, ne m’en parle pas ! Quelle misère ! A tous les coins de rue… D’ailleurs, l’autre jour j’ai fait une bonne action… Dolly ! »
Dolly : « Yes, Maam »
Elisabeth : « Je te présente Dolly que j'ai trouvée dans la rue, pas plus tard que la semaine dernière. »
Alisha : (Elle lui laisse sa chaise) « Bonjour Dolly, assieds-toi je t’en prie. »
Elisabeth : « Non, Alisha, s’il-te plaît, tout de même… Tu es mon invitée! »
Alisha : « Et cette jeune fille alors ? Dolly ? N’est-ce pas ton invitée ? »
Elisabeth : « Non, enfin, je veux dire, elle travaille pour moi ici. Elle fait la vaisselle, la lessive, le ménage, et… »
Alisha : « Tu ne pense pas qu’elle est trop petite pour travailler ? Le travail des enfants est interdit en Inde. »
Elisabeth : « Oui, enfin, là c’est différent, je lui offre à manger ainsi qu’un toit et… »
Alisha : « Cette fille sera beaucoup mieux au foyer et elle pourra y étudier. Je l’amène avec moi. Je pense que tu n’y vois pas d’inconvénient. »
Elisabeth : « Oui, bien sûr Alisha, je t’en prie.
Dolly ! Dolly…
Au revoir Dolly. »
Alisha : « Au revoir Elisabeth.»
SCENE 11 : Naunihal (chanson)
SCENE 12 : Futur
A l’âge de 18 ans, j’ai termine mes études et j’ai quitté Naunihal.
J’ai habité avec une amie que j’avais rencontrée à l’école et j’ai travaillé dans un grand supermarché.
Je n’ai dépensé que très peu d’argent et j’ai pu en mettre beaucoup de côté.
Avec cet argent, j’ai pu m’inscrire dans une école de danse renommée.
Là-bas, je suis tombée amoureuse d’un homme.
Je lui ai raconté tout ce que j’avais vécu.
Il m’a écoutée et m’a comprise.
Ensemble, nous avons créé notre propre école de danse.
SCENE 13 : Hip hop
SCENE 14 : Final
L’histoire que vous venez d’entendre est celle de Dolly mais ce pourrait être l’histoire de l’une d’entre nous.
Ou l’histoire de l’un d’entre vous.
Ou l’histoire de ta sœur.
Ou celle de ta mère.
Ou celle de ta fille.
Peut-être même qu’il y a une Dolly assise a côté de toi.
Malheureusement, toutes les Dollys ne réalisent pas leurs rêves.
Un grand nombre d’entre elles sont encore en détresse et appellent à l’aide.
Chacun d’entre nous doit tendre l’oreille et entendre leur appel.
Comme si c’était ta fille.
Comme si c’était ta sœur.
Comme si c’était ton fils.
Comme si c’était ton frère.
Chacun d’entre nous doit se battre pour que des histoires comme celles-ci ne se reproduisent plus.
vendredi 6 avril 2012
filages costumes
Voici quelques extraits du spectacle en répétition. Nous avons installé dans la salle des tissus derrière lesquels les filles peuvent changer rapidement de costume.
jeudi 5 avril 2012
4h du matin???
Suite à des messages de certains lecteurs de ce blog, nous tenons à préciser que le poisson d'Avril n'était pas destiné aux filles. La vidéo était une mise en scène! Chers lecteurs, le poisson d'avril vous était donc destiné...
mardi 3 avril 2012
lundi 2 avril 2012
dimanche 1 avril 2012
Répétitions supplémentaires
Le spectacle ayant lieu dans une semaine, nous sommes obligés de rajouter des répétitions, parfois même tôt le matin.
vendredi 30 mars 2012
mardi 27 mars 2012
Cours particuliers
Le fait d'être deux enseignants nous permet de séparer les élèves en plusieurs groupes, voire de prendre les élèves en cours particuliers, surtout lorsqu'il s'agit d'enseigner la guitare, la flûte, le mélodica ou le chant.
Nous essayons au maximum de construire un programme différencié pour chacune, selon ses capacités et sa motivation.
Nandini et son petit solo de danse |
Musique avec des verres... |
expression corporelle |
mercredi 21 mars 2012
mardi 20 mars 2012
Prerana's newsletter
Voici la newsletter du mois de Mars 2012 de Prerana, l'association avec laquelle nous collaborons ici. Nous nous permettons de la publier sur notre blog car Priti Patkar y parle de notre travail.
Dancing is Divine!-That’s the experience of girls in Naunihal.
Theatre is a collaborative form of fine art that uses live performers to present the experience of a real or imagined event before a live audience in a specific place. The performers communicate this experience to the audience through combinations of gesture, speech, song, music or dance.
Since the 10th of February 2012 the girls of Naunihal have been part of a theatre workshop and they are dancing, springing, playing music and working on a script for their drama. To guide them through this is a couple Ms. Tamae Gennai and Mr. Pierre Deveaud from Switzerland who run the Saraswati Project. This couple is attempting to bring Theatre and Art workshops to the underprivileged children in India through a fusion of music, theatre, and movement. (more on their work www.tamiero.com in French).
In the words of Ms. Gennai and Mr. Pierre this workshop aims at;
• Helping girls of Naunihal to express their emotions through creative ways rather
than merely talking about it;
• Enabling them to be ‘themselves’ in front of others;
• Enabling them to accept themselves and others with all unique differences;
• Helping them gain self-confidence;
• Helping them explore their latent talents
Prior to coming to Naunihal Ms. Gennai and Mr. Deveaud conducted a similar workshop for underprivileged children living in the slums of Kolkata where they worked with an organization called "Tiljala Shed".
Ms. Janet Morier-Genoud and Ms. Francine Kandaouroff our long term partners from ASSKAM Switzerland introduced the work of Prerana to Ms. Gennai and Ms. Deveaud.
The girls of Naunihal will be a part of this theatre process for 2 months and are planning to put up a show on the 7th of April, 2012 in Kharghar, Navi Mumbai.
Website: www.preranaantitrafficking.org
*Prerana is the recipient of Stars Impact Award (2009) in the category of Child Protection.
Protecting Rights. Creating Choices. Restoring Dignity.
Prerana Post - March 2012
“Great dancers aren't great because of their technique;
they are great because of their passion.”
Dancing is Divine!-That’s the experience of girls in Naunihal.
Theatre is a collaborative form of fine art that uses live performers to present the experience of a real or imagined event before a live audience in a specific place. The performers communicate this experience to the audience through combinations of gesture, speech, song, music or dance.
Since the 10th of February 2012 the girls of Naunihal have been part of a theatre workshop and they are dancing, springing, playing music and working on a script for their drama. To guide them through this is a couple Ms. Tamae Gennai and Mr. Pierre Deveaud from Switzerland who run the Saraswati Project. This couple is attempting to bring Theatre and Art workshops to the underprivileged children in India through a fusion of music, theatre, and movement. (more on their work www.tamiero.com in French).
In the words of Ms. Gennai and Mr. Pierre this workshop aims at;
• Helping girls of Naunihal to express their emotions through creative ways rather
than merely talking about it;
• Enabling them to be ‘themselves’ in front of others;
• Enabling them to accept themselves and others with all unique differences;
• Helping them gain self-confidence;
• Helping them explore their latent talents
Prior to coming to Naunihal Ms. Gennai and Mr. Deveaud conducted a similar workshop for underprivileged children living in the slums of Kolkata where they worked with an organization called "Tiljala Shed".
Ms. Janet Morier-Genoud and Ms. Francine Kandaouroff our long term partners from ASSKAM Switzerland introduced the work of Prerana to Ms. Gennai and Ms. Deveaud.
The girls of Naunihal will be a part of this theatre process for 2 months and are planning to put up a show on the 7th of April, 2012 in Kharghar, Navi Mumbai.
Website: www.preranaantitrafficking.org
*Prerana is the recipient of Stars Impact Award (2009) in the category of Child Protection.
dimanche 18 mars 2012
Salaam Bombay, de Mira Nair (1988)
Encore un film en lien avec nos expériences ici (Merci à Nadège et Nico de nous l'avoir conseillé :-)). Ce film magnifique nous a aidé à comprendre les conditions des enfants des rues à Mumbai, en particulier quand ils sont confrontés au monde de la drogue et de la prostitution. A voir absolument!
mercredi 14 mars 2012
Masques
Pour la scène centrale du spectacle où Dolly se fait agresser, nous avons choisi de faire une danse avec des masques. Nous nous sommes donc lancés dans la confection de masques en papier mâché...
Concernant les motifs à peindre sur les masques, nous n'avons laissé aux filles qu'une petite marge de liberté dans la création, ayant déjà remarqué à quel point les activités plastiques étaient dirigées en Inde.
Malgré cela, nombre d'entre elles étaient décontenancées à l'idée de devoir inventer elles-mêmes des motifs. La plupart ont donc copié avec une exactitude étonnante nos motifs improvisés!
farine et eau |
Préparation de la salle |
La forme du visage |
Dans 7 feuilles de papier d'aluminium |
Déchirer des bandes de papier journal |
Les disposer sur l'aluminium |
Laisser sêcher quelques jours |
Deux couches de blanc |
Et les autres couleurs |
Concernant les motifs à peindre sur les masques, nous n'avons laissé aux filles qu'une petite marge de liberté dans la création, ayant déjà remarqué à quel point les activités plastiques étaient dirigées en Inde.
Malgré cela, nombre d'entre elles étaient décontenancées à l'idée de devoir inventer elles-mêmes des motifs. La plupart ont donc copié avec une exactitude étonnante nos motifs improvisés!
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